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Philosophie du massage

Promouvoir l'art du toucher

L’art du toucher a longtemps été négligé dans notre culture, l’attention portée au corps ayant été, sur un plan religieux ou philosophique, sous-valorisée au profit de l'attention portée à l’âme ou à l’esprit, avant d’être associée aux idées de performance et de perfection. Délaissé ou victime d’une surexigence, le corps appelle à être considéré à sa juste mesure dans le cadre d’une vision holistique de l’être humain, c'est-à-dire pris en compte dans sa globalité – le corps et l’esprit – tout en interactions. C’est dans cette perspective qu’intervient pour moi le massage bien-être, à la confluence de bienfaits physiques et psychiques, pour une meilleure conscience de soi.

 

Promouvoir l’art du toucher, c’est chercher à inscrire le massage bien-être dans une hygiène corporelle régulière ou, mieux, dans un art de vivre. Même si cet art tend à se démocratiser, il faut vaincre encore des résistances voire des défiances sociales, expliquer ses bienfaits, les prouver concrètement, honnêtement. Encore peu de Français déclarent privilégier les massages bien-être quand ils souhaitent se relaxer. Il y a donc du travail pour promouvoir cet art du toucher et le poser en adéquation évidente avec des besoins sociaux croissants en matière de relaxation. Mais la mission est stimulante. Elle a du sens. Elle donne du sens également parce qu’elle crée du lien humain autour d’un objectif positif, le bien-être, qui s’avère aussi valorisant pour celui qui reçoit que pour celui qui donne. La réciprocité est belle. Toucher, c’est établir un contact physique, c’est aussi émouvoir. L’art du toucher est généreux, même dans sa polysémie. Voilà qui fait toute sa noblesse, sa grandeur.

 

Massage holistique à Paris

Pour en savoir plus

• La Peau et le Toucher - Un premier langage, d’Ashley Montagu, éditions du Seuil.

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